Description du projet
« Faire toujours plus avec moins ». Comprendre la (sur)charge et ses effets sur la
santé psychologique en contexte de mutations accélérées du travail
Description du projet
Pénurie de main-d’œuvre, transformation numérique, concurrence étrangère; le rythme de travail s’accélère, s’intensifie et la charge des travailleurs augmente, plus particulièrement depuis la pandémie de la COVID-19. L’autonomisation du travail a permis d’éliminer certaines tâches routinières et de gagner en efficacité, mais elle contribue également à complexifier la tâche et à augmenter les ressources cognitives nécessaires pour la réaliser. Devant des demandes qui sont de plus en plus nombreuses et complexes et des ressources qui sont de plus en plus réduites, les travailleurs doivent «faire toujours plus avec moins », mettant ainsi à risque leur santé psychologique. Comment intervenir pour prévenir les effets délétères sur la santé psychologique de cette nouvelle réalité du travail? Il est urgent de mieux comprendre la (sur)charge de travail dans ce contexte de mutations du monde du travail afin de développer des outils qui permettront aux organisations, aux praticiens, aux décideurs ainsi qu’aux travailleurs d’intervenir efficacement et durablement sur la santé psychologique au travail.
Mots-clés : Santé psychologique au travail, mutations du travail, (sur)charge de travail, travailleurs du savoir, approche multidisciplinaire, approche de recherche collaborative
Objectifs
- Développer une meilleure compréhension « des impacts sur la santé psychologique occasionnées par les plus récentes transformations du monde du travail » chez les travailleurs du savoir.
- Outiller les parties prenantes pour qu’elles puissent agir sur la (sur)charge de travail.
Financement
- Subvention Action concertée : santé psychologique au travail (FRQSC), 2022-2025
- France St-Hilaire, professeure titulaire à la faculté de médecine et des sciences de la santé, Université de Sherbrooke
- Marie-Hélène Gilbert, professeure titualire au département de management, Université Laval
- Alexandra Lecours, professeure au département d’ergothérapie, Université du Québec à Trois-Rivières
- Charles Gouin-Vallerand, professeur titulaire au département des systèmes d’information et méthodes quantitatives de gestion, Université de Sherbrooke
- Julie Dextras-Gauthier, professeure titulaire au département de management, Université Laval
- Simon Grenier, professeur agrégé au département de psychologie, Université de Montréal
- Armel Quentin Tchanou, professeur adjoint au département des systèmes d’information et méthodes quantitatives de gestion, Université de Sherbrooke
- Aucun étudiant n’est impliqué pour le moment
- Aucun partenaire n’est impliqué pour le moment